lundi 27 mars 2017 par Fraternité Matin

Les magistrats et les officiers d'état civil ont vu leurs capacités renforcer dans le cadre d'un atelier qui s'est déroulé, jeudi et vendredi derniers, dans un grand réceptif hôtelier de Bouaké, sous le thème Contrôle efficient du système de l'état civil en Côte d'Ivoire .

Le préfet de la région de Gbêkê, Konin Aka, par ailleurs préfet du département de Bouaké a dit en substance que l'état civil représente, en tant que document administratif, la vie même du citoyen. Un document qui le suit depuis sa naissance jusqu'à son décès , a-t-il souligné. Et pourtant, a-t-il regretté, on semble ne pas y accorder assez d'intérêt à ce document. Il y a une négligence criarde dans la tenue même des registres d'état civil , a-t-il déploré.

Lors de son module introductif sur la l'importance de l'état civil dans une nation, Ballé Jules, avocat général à la Cour d'appel d'Abidjan, par ailleurs formateur, a relevé que la gestion de l' état civil en Côte d'ivoire n'a pas toujours été aisée, du fait de l'existence de nombreux disfonctionnements liés , entre autres, à l'insuffisance du contrôle de l'état civil par les acteurs du ministère de la justice et la mauvaise tenue des registres par les officiers et agents de l'état civil. ... suite de l'article sur Fraternité Matin