jeudi 30 mars 2017 par Fraternité Matin

Pour ces organisations, à travers ce procès, la justice ivoirienne ne s'est pas montrée à la hauteur de l'attente des victimes, ni de la gravité des crimes commis pendant la crise post-électorale.


Dans un communiqué en date de ce mercredi 29 dont fratmat.info a reçu copie et signé du Fidh, de la Lidho et du Midh Abidjan, au-delà du verdict, réitèrent leur appel à la tenue de procès visant les 150 auteurs présumés des crimes commis en 2010 et 2011, et inculpés par la justice ivoirienne.

Comme nous le craignions et l'avions annoncé, ce procès a été un véritable fiasco tant sur la forme, avec de nombreuses irrégularités, que sur le fond, avec un dossier et des débats qui n'ont malheureusement pas permis d'établir la responsabilité individuelle de l'ancienne Première dame dans les crimes commis pendant la crise post-électorale. Cet échec doit constituer un électrochoc et conduire la justice ivoirienne à organiser enfin les procès cohérents et solides attendus par les milliers de victimes de la crise post-électorale et par la société ivoirienne dans son ensemble , affirme Dimitris Christopoulos, président de la Fidh ... suite de l'article sur Fraternité Matin