vendredi 31 mars 2017 par Fraternité Matin

La Fédération des associations des Burkinabè de Côte d'Ivoire (Fedabci) veut désormais mieux défendre les droits des Burkinabè en Côte d'Ivoire. Cette volonté a été exprimée récemment, à Songon Kassemblé, lors de la journée d'orientation organisée à cet effet et qui a servi également d'occasion de faire le bilan des 10 ans d'existence de la fédération.

Nous n'allons plus désormais nous laisser marcher dessus en ce qui concerne la défense de nos droits que bafouent le plus souvent nos autorités burkinabè en Côte d'Ivoire , a martelé Boussini Paul, vice-président de la Fedabci.

Pour lui, il n'est pas question que ses compatriotes ne soient pas informés à temps des nouvelles venant du Burkina qui leur sont destinées. Pour les concours organisés au Faso, l'accès aux universités burkinabè de nos enfants nés ici, notre participation effective aux échéances électorales de 2020 et notre représentativité aux instances dirigeantes et décisionnelles du Burkina, seront pour nous désormais un combat à mener , a indiqué Boussini Paul.

Poursuivant, il a relevé un dysfonctionnement au sein de la communauté burkinabè qui, pour lui, ne concourt pas au bien-être de ses compatriotes analphabètes à 80%.

Nos parents ici à 80% ne savent ni lire ni écrire. Cependant, ils ont besoin d'être informés sur ce qui se passe au pays. Ils ont aussi le droit de participer et de donner leurs avis sur des décisions qui se prennent , a fait remarquer le vice-président de la Fedabci.

Le président de la Fedabci, Ouibga Abdoulaye et le secrétaire à l'organisation, Sia Koudougou ont appelé à l'union pour mieux revendiquer et lutter pour leur épanouissement. ... suite de l'article sur Fraternité Matin