vendredi 31 mars 2017 par Abidjan.net

En janvier 2017, la mise en place des institutions de la IIIème République a démarré avec l'Assemblée nationale, la
Vice-présidence, la primature et le Gouvernement.
Cependant, le principe de l'égalité devant le droit reste préoccupant au regard
de l'inexistence de certaines institutions du pouvoir judiciaire telle
que la Haute Cour de Justice, juridiction d'exception en charge du
jugement du Président de la République, du vice-président et des
membres du Gouvernement (Article 156). Principe qui, bien qu'inscrit
dans les Constitutions des différentes Républiques de l'indépendance
à ce jour, n'a jamais été mis en ?uvre.

C'est dans ce cadre que l'association Citoyens & Participation
(CIVIS-Côte d'Ivoire) a initié, un projet dénommé Promouvoir la démocratie par le droit en Côte d'Ivoire en vue de contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

En prélude à la mise en ?uvre de ce projet, CIVIS-CI a organisé une conférence-débat ayant pour thème : la démocratie par le droit au regard de la Constitution de la IIIème République en ses innovations et perspectives, le mardi 28 mars à son siège, en présence de représentants du Président de l'Assemblée nationale et du ministre de la Justice.
Cette conférence, dont le sous-thème : l'égalité devant le Droit : les ivoiriens sont-ils égaux devant la Justice ? , a été animée par Dr Kouamé Christophe Président de CIVIS-CI, Leader de la Société Civile, secondé de Mr Geoffroy Kouao, Juriste Analyste Politique et Ecrivain.
Selon Dr Kouamé Christophe, le présent projet dénommé la démocratie par le droit , d'une durée de deux ans, qui va se dérouler en quatre phases comprenant chacune une série d'étape s'inscrit dans l'optique de la promotion de l'Etat de droit aux niveaux national et international et pour donner à tous accès à la justice dans des conditions d'égalité.
Il y avait une attente d'information et de savoir sur la Haute Cour de Justice, sa composition, sa mise en place, ses attributions conformément à la Constitution de la IIIème République a-t-il souligné.
Etant donné que le Sénat n'est pas encore mis en place, il est apparu nécessaire de lever quelques zones d'ombre quant à la composition de la Haute Cour de Justice par des membres élus en leur sein en nombre égal par l'Assemblée nationale et par le Sénat dès la première session de la législature.

J. A