vendredi 31 mars 2017 par AIP

Le directeur du bureau pays de l'Organisation internationale du travail (OIT) en Côte d'Ivoire, Haïdara Dramane, a proposé jeudi à Abidjan, en présence du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'Emploi des jeunes et du Service civique, Sidi Tiémoko Touré, cinq solutions en vue de traiter la question de déficit d'emploi des jeunes.

Selon lui, pour y parvenir, il faut d'abord définir les politiques économiques et sociales, et mettre les objectifs du travail décent au centre des efforts nationaux et internationaux.

Haïdara Dramane met également l'accent sur la stabilité macroéconomique ainsi que sur des politiques visant à officialiser les marchés, améliorer la compétitivité, élargir la protection sociale et canaliser l'abondante énergie créatrice de ceux qui travaillent dans l'économie informelle. Il faut aussi créer des emplois en resserrant de toute urgence le lien entre la croissance et l'emploi, particulièrement une croissance durable et créatrice d'emplois qui puisse bénéficier aux plus pauvres, le cadre de l'OIT.

Le directeur du bureau pays de l'OIT a indiqué, par ailleurs, que chaque pays de l'Afrique subsaharienne doit faire de la compétitivité et du développement un objectif national majeur avec un environnement politique et un cadre juridique propices, un bon climat des affaires, des investissements dans les secteurs propres à consolider la chaîne de création de valeur, tout en donnant un puissant élan à la formation, à l'apprentissage tout au long de la vie pour créer des conditions requises d'amélioration de l'éducation et de la formation à tous les niveaux.

Haïdara Daouda qui s'exprimait lors d'un panel à la conférence internationale sur l'émergence de l'Afrique sur le thème la préparation et l'accompagnement des jeunes vers l'emplois décent et leur contribution à l'émergence , a souligné que, pour y parvenir, il faut que les gouvernements, les dirigeants d'entreprises et les dirigeants syndicaux ainsi que les organisations internationales unissent leurs efforts avec les autres parties prenantes de la société telles que les collectivités locales et les organisations citoyennes.

Sdaf/kp