mardi 4 avril 2017 par Fraternité Matin

Il y a dans notre Cité, un Pardon qui n'arrive pas à se donner, ou qui se donne de manière incomplète. Il y a des résistances au Pardon et à la réconciliation () Osons la Repentance. Osons le Pardon. Osons la Réconciliation , a indiqué ce lundi 03 avril 2017, le Président Guillaume Kigbafori Soro, à l'ouverture de la session ordinaire de la première législature de la 3ème République. Ci-dessous l'intégralité de son allocution.
() Chers Collègues,
Au moment où s'ouvre la toute première session ordinaire de l'Assemblée nationale de la 3ème République, je ne puis m'empêcher d'avoir une pensée pour tous nos concitoyens, ces femmes de qualité, ces hommes de talent, ces jeunes de grande valeur qui, chaque jour, du fond de leurs âmes, trouvent en eux l'étincelle sublime pour apporter un plus au feu sacré de la construction de notre Nation.
En effet, Chers Collègues, l'émotion de nous trouver dans cet hémicycle, à nouveau pour les uns et nouvellement pour les autres, ne doit pas nous faire perdre de vue notre devoir de reconnaissance à leur endroit et doit rappeler à notre conscience, les espoirs qu'ils placent en nous.

Chers Collègues
Distingués invités
Le contexte institutionnel nouveau de notre pays, adoubé par nos concitoyens, a entrainé un changement de rythme et de nature dans le fonctionnement de notre appareil législatif.
Ainsi, nous inaugurons ce jour-même le nouveau fonctionnement de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, qui désormais, consacre la session ordinaire unique, laquelle commence le premier jour ouvrable du mois d'avril et prend fin le dernier jour ouvrable du mois de décembre, selon les dispositions de l'article 94 de la loi N° 2016-886 du 8 novembre 2016 portant Constitution de la République de Côte d'Ivoire.
Nous sommes, chers collègues Députés, désormais astreints à une nouvelle norme ouvrant un cycle de travail parlementaire ininterrompu de 09 mois. L'ancienne norme caractérisée par deux sessions ordinaires, séparées par des périodes d'intersession trimestrielles a donc vécu. Une tradition est ainsi abolie et une nouvelle s'établit. ... suite de l'article sur Fraternité Matin