vendredi 7 avril 2017 par Notre Voie

La présidente de l'Ong Seemi, Apolline Simi Telly, est très inquiète en ce moment. La finale du concours de culture dénommé Génie de l'environnement et des droits de l'homme (Gedho) , dont elle est l'initiatrice à Divo, risque de ne pas se tenir par manque de lots pour récompenser les lauréats. Notre concours est à sa 2ème édition. Mais contrairement à l'année dernière, cette année, à moins d'un mois de la finale, aucun lot n'est encore disponible pour récompenser les participants et les vainqueurs. Nous avons 20 établissements réparties en 4 poules. En son temps, l'ONUCI nous avait épaulés mais elle n'est plus là. Nous avons adressé de nombreux courriers à nombre d'institutions et de personnalités. A ce jour, nous n'avons reçu la moindre réponse. Nous avons organisé les manches éliminatoires avec des fonds propres mais c'est l'essoufflement , a-t-elle avoué lors d'un entretien qu'elle nous a accordé. La conséquence esy qu'elle risque de ne plus bénéficier du crédit que les élèves des établissements de l'enseignement secondaire public et privé, technique et professionnel de Divo accordaient à sa structure, dont l'objectif est d'inculquer aux élèves des comportements éco-citoyens. A savoir, ramasser les ordures, s'abstenir de jeter des bouts de papier à terre, en un mot, apprendre à vivre dans un environnement propre qui garantit une bonne santé.

L'Ong Seemi, en 4 ans de présence dans le Loh-Djiboua, a enlevé une cinquantaine de tonnes de sachets plastiques provenant, en général, des rues de la région.

Doumbia Namory
Correspondant
Permanent dans le Goh