lundi 10 avril 2017 par Jeune Afrique

Mi-janvier, Daniel Kablan Duncan quittait la primature pour la vice-présidence, un poste aux contours flous. A-t-il accepté, en fidèle compagnon du chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara, une retraite dorée aux pouvoirs limités ? Ou compte-t-il, en fin stratège, peser au sommet de l'État, voire en prendre un jour la tête ?

L'aile est du palais présidentiel abidjanais est encore en chantier. À la hâte, il faut faire déménager certains collaborateurs, hisser des murs. Dans ces couloirs au c?ur du pouvoir, tout est à remodeler. C'est là, au premier étage et à seulement quelques mètres du bureau du président Alassane Dramane Ouattara (ADO) que doit s'installer Daniel Kablan Duncan (DKD).

Deux mois après sa nomination au poste de vice-président, rien n'est encore prêt Mais lui est déjà au travail. On squatte ! lance l'un de ses collaborateurs. Un autre s'excuse d'accueillir les visiteurs au milieu des cartons et des montagnes de dossiers. Depuis son départ de la primature, l'équipe qui entoure DKD est restreinte, mais ses fidèles, comme Théophile Ahoua N'Doli, son directeur de cabinet, ou Ephrem Enoh, l'indispensable secrétaire particulier, l'ont suivi dans cet inconnu qu'est la vice-présidence ivoirienne. ... suite de l'article sur Jeune Afrique