mardi 11 avril 2017 par Notre Voie

La grève déclenchée hier par la Coalition pour le paiement du stock des arriérés est largement suivie à l'intérieur du pays. Notamment à Duékoué, Biankouma, Daloa, Bouaflé, Anyama, Agboville, Tiassalé, Aboisso. A Abidjan, le mouvement est suivi à Abobo. Les autres communes ne sont pas entrées dans la danse. A l'instar des localités comme Gagnoa, Abengourou, Guiglo, Yamoussoukro, Oumé. Samedi dernier à Lakota, des jeunes se réclamant du Rassemblement des Jeunes Républicains (Rjr), machettes et gourdins en mains, ont tenté de s'en prendre violemment à des enseignants dont Diarrassouba Yassoungo, un des responsables du Syres, un syndicat du secteur éducation formation. Quant à la Coordination des syndicats de la fonction publique (Cosyfop), elle emboîte le pas ce matin à la Coalition.

C'est une grève de 5 jours, renouvelable qu'elle va observer dans toutes les administrations publiques et dans les établissements publics nationaux (Epn). Cette Coordination revendique le paiement intégral du stock d'arriérés de salaires, des indemnités et des primes actés, cumulés depuis 2009, l'octroi de 150 points d'indices à tous les fonctionnaires ne disposant pas de statut particulier, l'octroi et la revalorisation de l'indemnité contributive au logement à tous les fonctionnaires, la révision globale de l'ordonnance n°2012-303 du 04 avril 2012 et la prise d'une loi portant réforme du régime des pensions de retraite géré par l'IPS-CGRAE ; la réforme de la loi n°92-570 du 11 septembre 1992, portant statut général de la fonction publique; La revalorisation de l'indice référentiel de base fixé depuis 1960, à 233,456f.

C. B.