mardi 11 avril 2017 par AIP

Abidjan ? Le président du comité technique bilatérale du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), Philipe Serey-Eiffel a indiqué sa volonté de placer l'efficacité et la célérité dans le traitement des dossiers, lors de la cérémonie d'ouverture de la troisième édition de la revue sectorielle des projets du (C2D).

"Nous devons faire preuve d'efficacité et célérité dans le traitement de nos procédures . L'objectif est d'émerger en 2020", a indiqué le directeur de cabinet du Premier ministre ivoirien aux participants de ces assises, lundi, à l'auditorium de la Primature.

Pour Philipe Serey-Eiffel, ces assises doivent s'identifier à la gestion de la chose publique par le gouvernement de la troisième République qui vise, notamment, au renforcement de l'efficacité de l'administration, à la généralisation de la gestion axée sur les résultats et à l'amélioration de la compétitivité de l'économie avec la création d'emplois pour tous.

Selon l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Georges Serre, cette rencontre abordera les questions des délais dans le processus de passation de marché, de la visibilité des actions menées, du suivi évaluation des programmes et de la pérennité des actions.

Sur un montant total de 1900 milliards de francs consacrés au C2D franco ivoirien, deux C2D ont été signés, le 1er décembre 2012 pour 413,25 milliards et un deuxième le 3 décembre 2014 pour 738 milliards, soit un total de 1151,25 milliards de francs CFA à exécuter de 2012 à 2020, indique-t-on.

Le montant alloué au premier C2D a été entièrement remboursé par la Côte d'Ivoire et reversé pour être affecté au financement de projets, dont les constructions des ponts de Béoumi, Gbélégban et de Jacqueville, la mise en place de 4o forages d'eau potable et l'appui à l'auto emploi et l'emploi de 9 000 jeunes.

Du lundi au vendredi, les participants des différents ministères, des organisations internationales dont l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le GIZ, l'agence allemande de coopération internationale et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) passeront en revue les actions menées et analyser les résultats comparativement aux prévisions.


nmfa/fmo