mercredi 12 avril 2017 par Fraternité Matin

Si le phénomène des grossesses en milieu scolaire a été réduit de 27% au cours de l'année scolaire 2015-2016, selon Dr. N'Fah Santogo, représentant Dr. Joséphine Yéné Ouattara, directrice de la Direction de la mutualité et des ?uvres sociales (Dmoss), le séminaire bilan 2016, objectif 2017 , ouvert ce lundi 11 avril 2017, à Yamoussoukro, a permis d'avoir une idée nette du fléau.

Selon une étude menée par ladite structure dont les résultats ont été présentés à cette occasion par Dr. Traoré Mori, les élèves sont les premiers auteurs desdites grossesses. Ils se taillent 80% des cas, suivis des étudiants avec 15% et enfin des enseignants (instituteurs et professeurs) qui sont impliqués dans 4% des cas.

L'étude révèle en outre que 3/4, c'est-à-dire 75% des grossesses sont contractées au premier cycle avec un grand nombre dans les classes de 3ème. Au second cycle, c'est un cas sur cinq qui est enregistré. L'âge des filles enceintes oscille entre 10 et 24 ans, avec 70% qui ont moins de 18 ans. 58% des jeunes élèves enceintées vivent en famille; 29% chez des tuteurs; 17% vivent seules et 2% en ménage.

S'agissant de l'éducation, les études de la Dmoss montrent encore que l'hygiène mentale constitue la première cause de la sortie de classe des enseignants. La neurologie arrive en deuxième facteur.

Quant aux pathologies enregistrées au niveau du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, sur 4081 visites médicales effectuées, l'hypertension occupe 28% suivie de l'obésité qui fait 21% ainsi que les autres pathologies qui font 21%. Des maladies liées à la sédentarité, selon Dr. Traoré. ... suite de l'article sur Fraternité Matin