mardi 18 avril 2017 par Fraternité Matin

C'est la concertation dans la case, pourrait-on dire ! Rois et chefs, chercheurs et universitaires africains, entre autres, se sont retrouvés au Cameroun du 10 au 15 avril 2017 pour se pencher sur le bien-fondé de la naissance d'un Observatoire scientifique de la Chambre africaine des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique.

A cette rencontre qui s'est déroulée dans le cadre de la 5e édition du Festival international Bogso Eséka (FIBE), la Côte d'Ivoire était représentée par Pr Amoa Urbain, recteur de l'Université Charles-Louis de Montesquieu, par ailleurs promoteur du Festival de la route des reines et des rois (FESTI-Rois). Il faut le rappeler, en dix éditions, ce festival itinérant a fait le tour de la Côte d'Ivoire, pour mettre en valeur, les modes de gouvernance traditionnelle. Et a été à la base de la création de l'actuelle chambre des rois et chefs en Côte d'Ivoire.

Face à la problématique de la bonne gouvernance en Afrique () les Chambres nationales des rois et chefs traditionnels apparaissent comme un élément de réponse, écrit le chercheur ivoirien, spécialiste de la royauté et des systèmes de gouvernance de l'Afrique ante-coloniale, dans l'avant-projet de création de l'observatoire. Mais, s'empresse-t-il d'ajouter: peut-être, serait-il plus judicieux d'améliorer leur fonctionnement dans le dessein d'en faire des instruments au service des institutions internationales comme l'Union africaine (UA) et l'organisation des nations Unies (ONU). ... suite de l'article sur Fraternité Matin