mercredi 19 avril 2017 par Politik Afrique

Effet de mode ou signe extérieur de difficultés à remonter la pente ? En Côte d'Ivoire les coalitions ne cessent de s'enchaîner. Surtout dans le camp de l'opposition politique qui fait et défait les coalitions.

Ce jeudi 20 avril 2017 aura lieu le lancement de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une nouvelle plate-forme de partis politiques et de personnalités essentiellement proches de l'opposition en Côte d'Ivoire. Cette créativité n'est pas la première du type. En Côte d'Ivoire, les alliances politiques se font et se défont. Depuis la fin de la crise postélectorale qui a secoué le pays de 2010 à 2011, l'opposition est leader dans ce jeu. L'on dénombre à son compte au moins six coalitions créées de 2014 à 2017, auxquelles vient s'ajouter désormais l'EDS.

C'est en premier l'Alliance des forces démocratiques (AFD) qui voit le jour le 26 mars 2014 en remplacement du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD). Elle est dirigée par le Front populaire ivoirien (FPI). Cette coalition encore présente sur la scène, était autrefois composée d'une douzaine de partis politiques d'opposition proches de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. Deux mois plus tard en mai, une fronde au sein du FPI et dirigée par Abou Drahamane Sangaré s'allie à plusieurs autres formations politiques proches de l'ex-chef de l'Etat ivoirien et de hauts cadres du PDCI en disgrâce avec leur parti, pour former la défunte Coalition nationale pour le changement (CNC) . ... suite de l'article sur Politik Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023