mardi 25 avril 2017 par Fraternité Matin

Les conditions de travail sous les tropiques sont souvent difficiles et les conséquences, désastreuses.

Sous l'échangeur du pont Henri Konan Bédié à Marcory, ce lundi matin, un groupe de balayeuses est à la tâche. Sans gants ni cache-nez, elles prennent en plein visage les volutes de poussière qu'elles soulèvent elles-mêmes avec leurs balais, mais aussi celles qui leur viennent des nombreux véhicules qui passent.

Engins de mort quasi instantanée qui les frôlent quasiment, dégageant par ailleurs des fumées suffocantes et inquiétantes. Toux, rhume, maladies pulmonaires, assurés ! Attention aussi aux chauffeurs fous. Un accident est vite arrivé

Une balayeuse rencontrée samedi matin à Gonzagueville, dans la commune de Port-Bouët, est affairée devant un tas d'immondices constitué principalement de sable. Elle porte un cache-nez. Un luxe qu'elle s'est offert par ses propres moyens. ... suite de l'article sur Fraternité Matin