lundi 1 mai 2017 par L'Héritage

La cérémonie officielle de la célébration du 131ème anniversaire de la fête du travail en Côte d'Ivoire s'est déroulée le lundi 1er mai 2017 sur l'esplanade du Palais présidentiel comme il est de coutume. Comme chaque année, les représentants des différentes centrales syndicales ne sont pas passés par quatre chemins pour présenter sans faux fuyant leurs différentes revendications au président de la république Alassane Ouattara. Soro Mamadou de la centrale Humanisme, Codibo Yves de l'Union nationale des Travailleurs de Côte d'Ivoire (Unatrci), Traoré Dohia Mamadou de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire (Fesaci) Eli Boga Dago de Dignité et Ebagnerin Joseph Léon de l'Union Générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci) ont fait cas des 13 enseignants sanctionnés, des primes des agents de l'Anasur de la 2ème opération ville propre qui restent toujours impayées, du problème du permis de conduire, de la liberté syndicale bafouée et de l'application des textes de la réforme de la retraite. Ils ont également dénoncé la cherté de la vie, le coût élevé des loyers et la mauvaise foi des transporteurs à Abidjan aux heures de pointe. La sécurité des personnes et des biens, le problème des pièces de 250 fcfa et des pièces lisses n'ont pas été occultés. L'épineux problème du stock des arriérés des fonctionnaires, cause de trouble régulier dans l'administration et l'affaire de l'agro business qui défraie la chronique constituaient l'essentiel des doléances des différentes centrales. En réponse, le chef de l'Etat Alassane Ouattara qui a parlé pendant une heure d'horloge a été très clair sur certains points. Aux travailleurs, il a dit ceci après avoir fait l'état des lieux de leur avancement et augmentation de salaire qui était bloqué depuis 25 ans: ?' Nous devons résoudre les problèmes sans chantage et sans confrontation.'' Et de trancher sur le cas de l'agro business en ces termes ?' Cette activité au départ sérieuse s'est transformée en escroquerie, c'est n'importe quoi. C'est la sorcellerie'' en citant des pays de la sous-région et même les Etats- Unis en exemple. Il conclut en ces terne : ?'Nous allons traquer les promoteurs jusqu'au dernier centime''.

Etienne Atta

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