vendredi 5 mai 2017 par Jeune Afrique

Cette rencontre a été placée sous le sceau de la réconciliation par les deux protagonistes qui se sont exprimés à l'issue de leur entretien mercredi 3 mai à Paris. L'entreprise de réconcilier les Ivoiriens est bien difficile. Il y a des différences entre vous et moi que nous ne nions pas. Mais nous avons convenu de nous mettre au dessus de nos divergences, de nos problèmes pour regarder ce qui peut être dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire , a déclaré Guillaume Soro.

Aujourd'hui, nous avons décidé de nous engager dans le tunnel de la réconciliation. J'en suis déterminé. J'en ai parlé avec le président Ouattara qui m'a encouragé à faire en sorte que la réconciliation soit une réalité.

Guillaume Soro a également évoqué indirectement le cas des anciens cadres du Front populaire ivoirien (FPI) toujours en détention à Abidjan. Moi-même ancien prisonnier à plusieurs reprises, je n'ai aucun intérêt à voir persister la question des prisonniers politiques en Côte d'Ivoire , a-t-il dit.

De son côté, Alain Toussaint a remercié le président de l'Assemblée nationale pour son initiative courageuse dans un pays qui n'est pas traversé par des divisions depuis 2011 mais depuis 1990. Dans mon camp comme dans le sien, il y a des gens qui sont réfractaires au pardon et à la réconciliation. C'est une mission importante, je pense qu'il saura la mener à bon port ... suite de l'article sur Jeune Afrique