lundi 8 mai 2017 par Jeune Afrique

Plusieurs centaines d'anciens rebelles démobilisés bloquaient lundi matin l'accès sud de la ville de Bouaké, dans le centre de la Côte d'Ivoire, point de départ des mutineries qui ont secoué le pays en janvier, a constaté un journaliste de l' AFP sur place.

On veut nôtre part du gâteau , scandaient ces hommes qui arboraient de bandeaux rouges de l'ex rébellion du nord mais ne sont pas armés. Une centaine de véhicules étaient bloqués à l'entrée de la deuxième ville du pays. Des forces de sécurité surveillent le mouvement mais pour l'instant sans intervenir.

Les démobilisés , comme on les surnomme, sont des anciens des Forces nouvelles, la rébellion qui a occupé le nord de la Côte d'Ivoire de 2002 à 2011 et soutenu l'actuel président Alassane Ouattara lors de la crises poste électorale de 2010-2011. Ils portaient des bandeaux rouges au début de la rébellion. Une partie de ces rebelles ont été ensuite intégrés dans l'armée ivoirienne et les autres démobilisés lors d'un processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR). Contrairement aux mutins de janvier, ces démobilisés ne font plus partie de l'armée et ne vont pas toucher les primes promises aux soldats qui s'étaient révoltés. ... suite de l'article sur Jeune Afrique