mardi 9 mai 2017 par APA

Le Commandant supérieur de la gendarmerie, le Général de brigade Nicolas Kouadio Kouakou a expliqué, mardi, à Abidjan le mouvement d'humeur mené la veille à Bouaké et dans d'autres villes du pays par les ex-combattants démobilisés.

?'Hier (lundi) ce n'était pas Bouaké seul, le même phénomène a eu lieu à Man, ça eu lieu à Korhogo, ça eu lieu à Danané. Ce n'étaient pas des manifestations en tant que telles, mais c'étaient des motions de protestations qu'ils allaient remettre aux différentes autorités administratives'', a expliqué le patron de la gendarmerie ivoirienne.

Le Général Nicolas Kouadio Kouakou qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse en marge d'une cérémonie de présentation au drapeau de 290 élèves sous-officiers gendarmes dont 13 filles, a recommandé la vigilance à ses forces.

?'Nous, forces de sécurité avions pour mission de permettre la libre circulation des biens et des personnes, et que les gens puissent vaquer librement à leurs occupations. Cette posture de vigilance, nous continuons de l'adopter'', a-t-il ajouté, précisant que ?'la sécurité zéro n'existe pas dans ce monde''.

Des ex-combattants démobilisés ont organisé, lundi, des mouvements d'humeur dans plusieurs villes du pays dont Bouaké (Centre-Nord) pour réclamer des primes. Ils ont érigé des barrages sur certaines routes, perturbant pendant quelques heures la circulation. La situation s'est normalisée quand ils ont été reçus par les autorités préfectorales.

LS/APA