mercredi 10 mai 2017 par Jeune Afrique

Une centaine d'ex-combattants ont barré la principale voie d'accès à la ville de Bouaké, dans le nord du pays, ce lundi 8 mai. Un mouvement d'humeur qui n'a pas laissé indifférent le gouvernement, qui même s'il continue de négocier, pourrait ne plus hésiter à brandir la carte de la fermeté.

Le gouvernement ivoirien va-t-il laisser libre cours aux demandes de primes répétées des anciens combattants qui donnent lieu à des blocages accompagnés de violences depuis maintenant plusieurs mois ? Le dernier mouvement d'humeur s'est produit lundi 8 mai à Bouaké, la grande agglomération du nord, où une centaine d'ex-combattants ont barré la route principale pour exiger des primes de 18 millions de francs CFA chacun et la reconnaissance de leur grade de caporal.

Les manifestants ont brandi un chapelet de revendications, notamment l'insertion de certains d'entre eux dans les corps de paramilitaires (douanes, sapeurs-pompiers civils, eaux et forêts). Ils exigent aussi leur recrutement dans les régies financières.

J'étais à Bouaké et j'ai parlé avec les autorités préfectorales et militaires qui géraient le dossier, je n'ai pas eu de contacts avec les manifestants , a confié a confié à Jeune Afrique, non sans agacement, Sidi Touré, le ministre de l'emploi des jeunes et du service civique, qui se trouvait lundi dans la capitale du Centre pour une cérémonie de remise de kits d'affectation à des jeunes volontaires nationaux. ... suite de l'article sur Jeune Afrique