jeudi 11 mai 2017 par AIP

Abidjan - L'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Georges Serre a indiqué mercredi qu'une fondation pour la mémoire de l'esclavage verra bientôt le jour, afin de promouvoir des valeurs de liberté, d'égalité et de tolérance.

M. Serre s'exprimait lors de la célébration de la journée mondiale de l'abolition de l'esclave, organisée par l'Association des antillais et des guyanais de Côte d'Ivoire (AAGCI), à l'Institut Français, autour du thème, Journée mondiale traite et esclavage : refus de l'oubli .

Le diplomate a relevé que cette journée est un devoir de mémoire, un moment "qui nous concerne tous", ajoutant que le combat continue. Pour la marraine de cette troisième édition, Ketty Lobouet, une ressortissante guyanaise vivant en Côte d'Ivoire depuis les années 60, il est hautement important de parler de l'esclavage afin d'exorciser les blessures et les douleurs du passé . Elle a souhaité que cette pratique sous toutes ses formes disparaisse et qu'elle ne réapparaisse plus.

Cette journée commémorative de la traite et de l'esclavage sera marquée par plusieurs activités notamment des expositions photos, des projections de documentaires sur l'esclavage aux Antilles et des conférences-débats dont la principale portera sur la lutte des esclaves, les formes de lutte et leurs conséquences.

L'esclavage a été aboli officiellement en 1848 par le gouvernement provisoire de la deuxième République française, sous l'impulsion du député français Victor Sch?lcher, rappelle-t-on.


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