vendredi 12 mai 2017 par Fraternité Matin

Hormis les pesticides légaux utilisés dans l'agriculture et qui contribuent à booster la production agricole de la Côte d'Ivoire, une part non négligeable de produits frauduleux, contrefaits et obsolètes sont déversés sur le marché national. Ces derniers sont une menace, non seulement, pour l'agriculture mais aussi et surtout pour l'environnement et la santé des populations. Pour faire face au danger, le gouvernement ivoirien s'est engagé dans un processus d'élimination et de gestion écologiquement rationnelle à court, moyen et long terme de ces pesticides obsolètes.

Le concept de ??Gestion des pesticides Pops'' élaboré, à cet effet, par le ministère en charge de l'Environnement et la Banque mondiale a été approuvé, en mai 2013, par le Fonds mondial pour l'environnement (Fem). Le projet initial a bénéficié d'un financement de 4,2 milliards de Fcfa des partenaires et d'un cofinancement de 2,25 milliards de Fcfa de l'Etat de Côte d'Ivoire. Les nombreuses stratégies de lutte contre les pesticides illégaux se sont matérialisées par la formalisation d'un Projet de gestion des pesticides illégaux en Côte d'Ivoire (Progep-Ci) dont le comité de pilotage est présidé par la ministre de la Salubrité, de l'Environnement et du Développement durable (Minsedd).

Hier, à la première réunion de l'instance au sein de laquelle sont représentés 12 ministères, Anne Ouloto a appelé à des échanges francs et constructifs des parties prenantes pour formuler des recommandations pertinentes en vue de faciliter et soutenir efficacement la mise en ?uvre de cet important projet. ... suite de l'article sur Fraternité Matin