vendredi 12 mai 2017 par Jeune Afrique

La journée de vendredi a été marquée par plusieurs mouvements d'humeur de militaires mécontents de l'annonce faite la veille de l'abandon de leurs revendications. Le point sur la situation.

Après l'annonce jeudi à la télévision nationale du renoncement des mutins à toute revendication financière , des soldats ont exprimé leur mécontentement, vendredi 12 mai, dans différentes villes du pays. Les autorités ont réagi en milieu de journée.

Le gouvernement joue la fermeté
Joint par téléphone à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité (CNS) à laquelle participait notamment le président Alassane Ouattara, le ministre de la Défense, Alain-Richard Donwahi, a assuré que les décisions annoncées jeudi seraient appliquées. Le gouvernement a choisi la fermeté. Il n'y a rien à négocier. L'ordre sera rétabli. Les forces de sécurité se déploieront pour libérer les emprises contrôlées par les soldats mécontents. Le nécessaire sera fait. 90% du territoire est sous contrôle, sauf quelques endroits autour de casernes à Abidjan. Nous sortons d'une réunion du Conseil de sécurité avec le chef de l'État. Et tout rentrera dans l'ordre , a-t-il déclaré.

C'est terminé, il n'y aura plus de négociation. Tous les éléments égarés seront arrêtés et devront répondre de leurs actes devant la justice militaire , ajoutait une source de l'entourage présidentiel, assurant que seul un petit groupe de soldats était à l'origine des troubles de ce vendredi. ... suite de l'article sur Jeune Afrique