vendredi 19 mai 2017 par Jeune Afrique

Sekou Touré s'est rendu le jeudi 18 mai à Bouaké, épicentre de la mutinerie qui a secoué le pays. Le chef d'état-major des armées ivoiriennes y a demandé pardon pour la mort d'un ex-rebelle démobilisé tué par les mutins.

Devant une centaine de démobilisés, jeudi 18 mai à Bouaké, le général ivoirien Sekou Touré a assuré de sa compassion la famille et les camarades du défunt. Nous sommes tous choqués, a-t-il déclaré. Je viens vous présenter les excuses de toute l'armée.

L'homme a été tué pendant les derniers mouvements d'humeur au quartier général des démobilisés − les ex-rebelles qui n'ont pas été intégrés à l'armée, contrairement aux mutins − par des soldats mutins qui ont ouvert le feu sur eux. Les mutins reprochaient aux démobilisés de revendiquer des primes similaires aux leurs, et ainsi de mettre en péril leur propres revendications. ... suite de l'article sur Jeune Afrique