samedi 20 mai 2017 par Politik Afrique

Jean Marie Koné, président du Forum des chefs d'entreprises de Côte d'Ivoire (FCE-CI) regrette les dégâts causés par les récentes mutineries dans le pays. Il invite les parties en conflit à privilégier le dialogue pour sauvegarder l'économie.

Le Forum des chefs d'entreprises de Côte d'Ivoire (FCE-CI) n'est pas ravi de la récente crise des mutins. Au cours d'une conférence de presse ce 19 mai 2017 à Abidjan-Cocody, Jean Marie Koné, président de la FCE-CI l'a fait savoir. ()nous remercions les entreprises de Côte d'Ivoire pour leur patience face à cette énième épreuve douloureuse. Les populations ivoiriennes et particulièrement les chefs d'entreprises ont trop souffert des violences armées et n'aspirent résolument qu'à la paix , exprime-t-il sa désolation.

Interrogé sur l'évaluation des pertes, M. Koné indique qu'elle se situe à plusieurs niveaux. Il y a eu une déprogrammation des activités bien étudiées à l'avance, le lundi de la mutinerie a été une journée morte. Nos membres ont parlé de reports des rdv avec des partenaires. Ceux qui avaient leur billet ont reporté des vols. Nous enregistrons des conséquences matériels car au niveau de Bouaké, des entreprises ont été victimes de vol par des inconnus, avec la situation de désordre , note le président du FEC-CI. Il précise qu' une commission scientifique est en train d'évaluer les dégâts subis et une déclaration sera bientôt produite. La commission juridique verra s'il faut demander réparations , projette-t-il.

Les solutions liées à la sécurisation des entreprises sont du ressort des pouvoirs publics. Toutefois, le conférencier recommande à ses membres de souscrire aux assurances tout risque pour parer les éventualités. Par ailleurs, il salue l'option du dialogue dans le règlement du conflit. ... suite de l'article sur Politik Afrique

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