lundi 29 mai 2017 par AIP

Kani - Une campagne de cinq jours contre le trachome qui s'est déroulée dans la ville de Kani, ces derniers jours, a créé des inquiétudes au sein des populations au vu des effets indésirables des comprimés ingurgités.

Organisée du 20 au 24 mai, cette campagne pilotée par l'hôpital général de Kani et initiée par le district sanitaire de Séguéla, avait pour cible la population comprise entre zéro et cent ans. Elle était destinée à prévenir le trachome, une affection oculaire contagieuse.

Durant ces cinq jours, la population a bénéficié, selon les tranches d'âge, soit de pommade pour les zéro à cinq mois, soit de suspension pour ceux de six mois à cinq ans, soit de quatre comprimés pour les personnes de cinq ans à 100 ans.

Les agents de santé ont donc investi les écoles et les lieux d'affluence pour une réussite totale de cette campagne. Malheureusement, les effets de ces comprimés n'ont laissé personne indifférent.

En effet, la prise de ces comprimés a entraîné des effets indésirables chez les personnes qui les ont reçus. Ce sont pour la plupart des diarrhées, des affaiblissements et des céphalées constatés après absorption des cachets. Ce fait a suscité une telle inquiétude au sein de la population que certaines personnes ont tout simplement refusé de prendre les comprimés quand d'autres conseillaient à leur entourage de ne pas en prendre de peur de développer une maladie.

Selon un biologiste, contacté par l'AIP pour en savoir plus sur les manifestations indésirables de ce produit, ces effets sont dus à la posologie de quatre comprimés de 250 mg/personne soit 1 g en une seule prise.

ffc/cmas