vendredi 1 decembre 2017 par LInfodrome

En investissant ici, j'espère donner un signal fort aux Ivoiriens et même aux opérateurs étrangers
Il y a une vie après le football, il faut savoir la préparer

Au terme de l'audience que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly lui a accordée, le jeudi 30 novembre 2017, en marge du sommet UA UE, l'ex-capitaine des Eléphants de Côte d'Ivoire, Didier Drogba, s'est soumis aux questions des journalistes.

L'ex-capitaine des Eléphants de Côte d'Ivoire, Didier Drogba, a été reçu, le jeudi 30 novembre 2017, en audience par le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly. Au terme de cette audience à laquelle a pris part le ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Touré Mamadou, Drogba a fait une déclaration à la presse, en compagnie de ce dernier. J'ai peur, vous faites peur, vous faites peur. Je ne sais pas qu'est-ce que je vais être cuisiné donc , a-t-il plaisanté, avant de lever un coin du voile sur les échanges qu'il a eus avec le Premier Ministre. C'était d'abord pour échanger sur les journées qui se sont passées au forum. C'était pour débriefer un tout petit peu sur les journées qu'on a passées durant le sommet, avec monsieur le ministre (Il montre le ministre Touré Mamadou : ndlr) aussi qui parlait de tout et de rien, d'éventuelles opportunités d'investissement dans la continuité de ce qui a déjà été fait ici. Je pense que vous en saurai un peu plus une fois qu'on aura avancé, mais ce qui est important, c'est vraiment de savoir qu'il faut investir en Côte d'Ivoire. En le faisant, j'espère donner un signe fort aux Ivoiriens et même aux opérateurs étrangers de venir investir dans notre pays pour nous aider à nous développer , dit Didier Drogba.

L'ex-capitaine et goleador de la sélection nationale, s'est prononcé également sur le sujet brûlant de l'heure, à savoir la crise migratoire. C'est un fléau et ça été le sujet vraiment de tout ce sommet où on a discuté avec les 36 jeunes qui ont été choisis. On a beaucoup débattu pour trouver des solutions. Je pense qu'il y a des solutions qui sont déjà mises en place, mais il faut les rendre beaucoup plus effectives pour, par exemple, faciliter l'accès à l'éducation. Je pense que l'éducation c'est la base de tout, quand on parle d'emploi, quand on parle de diplôme. Vraiment, en général, c'est ce qui permet d'avoir une stabilité. Ce sont des fondations pour un avenir, pour pouvoir se créer un avenir, se donner un avenir quoi, pour un jeune, les jeunes que nous sommes , a-t-il indiqué.

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