samedi 2 decembre 2017 par AIP

Abidjan - Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, Sansan Kambilé, a procédé samedi à la remise de matériels roulants et informatiques aux différentes juridictions de Côte d'Ivoire, au Tribunal d'Abidjan-Plateau.

Je me suis engagé à mettre fin à la pénibilité du travail par la mise à disposition d'outils de gestion moderne et à améliorer les conditions de travail dans nos services. Pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour la modernisation et l'efficacité de notre appareil judiciaire afin de répondre aux attentes de nos citoyens , a relevé M. Kambilé.

Le gouvernement est attentif à nos préoccupations pour l'attribution de ressources financières suffisantes pour faire face à certains besoins. Je voudrais vous assurer aujourd'hui que la justice est au centre des priorités du gouvernement , a-t-il souligné.

Le ministre de la Justice a invité les bénéficiaires à prendre grand soin des moyens et à les utiliser dans le cadre du travail . Je vous exhorte encore une fois de plus à faire davantage preuve de responsabilités dans vos fonctions , a-t-il ajouté.

Au nom des récipiendaires, le premier président de la Cour d'appel d'Abidjan, Ali Yéo a exprimé la gratitude et la reconnaissance de la famille judiciaire pour l'amélioration des conditions de travail . Vous êtes en droit d'exiger beaucoup de nous , a-t-il indiqué en promettant d'utiliser ces équipement à bon escient .

Ce sont au total 135 ordinateurs, 135 imprimantes, 135 onduleurs, des multiprises, trois véhicules de type 4X4, des logiciels de gestion dénommé Legi 7 et des mobiliers de bureau qui ont été distribués aux juridictions notamment la Cour d'appel d'Abidjan, le tribunal de Plateau et celui de Yopougon, ainsi que les cabinets d'instructions et de juges des enfants de ces deux juridictions, le tribunal de commerce, le cabinet et ses directions. Une allocation de 50 millions FCFA a été allouée à l'Institut national de formation judiciaire (INFJ), pour lui permettre d'achever la formation de 182 agents pénitentiaires de la promotion 2015-2017, qui avait été suspendue faute de moyens.

(AIP)

ena/kam