vendredi 2 juin 2017 par Politik Afrique

Les violences basées sur le genre sont choses trop récurrentes dans le district des montagnes, à savoir les régions du Tonkpi, Guémon et Cavally. La chefferie traditionnelle et des cadres sont pointés du doigt.

Le cas de la petite Kéita Bintou dite Grâce, 13 ans, est des plus révélateurs de la situation d'impunité qui règne souvent après des cas de violences faites aux femmes dans cette région. La jeune fille se meurt suite à un viol. Celle qui avec brio a arraché son premier diplôme du cursus scolaire et son entrée en sixième lors du dernier examen à grand tirage, ne mettra plus pieds à l'école. Son rêve de porter la tenue mythique des jeunes filles de nos lycées et collèges à cédé la place à une maladie qu'elle contracte après le viol subi. Au mois de novembre 2016, un jeune homme a abusé de Grâce. L'affaire portée devant la chefferie traditionnelle va connaître un retournement inattendu : une pression des chefs coutumiers sur la grand-mère. Kéïta Bintou, dite Grâce, est orpheline des deux parents et vit avec sa grand-mère. La vieille femme, menacée de façon plus ou moins voilée ... suite de l'article sur Politik Afrique

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