mercredi 7 juin 2017 par Fraternité Matin

La pollution environnementale est désormais perçue comme un crime écologique qui menace l'existence humaine et détruit tous les fondamentaux de la vie sur terre , a déclaré Professeur Aïdara Daouda, ancien président de l'Université Nangui Abrogoua et par ailleurs président de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (Ascad). C'était à l'occasion du séminaire organisé par l'Institut Afrique monde (Iam) le 3 juin 2017, au Cerap, à Abidjan-Cocody.

Justifiant sa position, il a expliqué que la plupart des grandes maladies qui assaillent les populations du monde, ne se développent qu'à la faveur des effets néfastes du peuple sur le cadre de vie. A savoir, la pollution des sols, de l'air, de l'eau, de l'habitat, du milieu professionnel et des aliments.

L'Oms indique que plus de 3 millions d'enfants d'âge inférieur à 5 ans, notamment dans les pays en voie de développement meurent chaque année par la pollution de l'air à l'intérieur des maisons, la contamination de l'eau, l'absence de système d'assainissement, les substances toxiques, les vecteurs aquatiques de maladie, le rayonnement ultraviolet et la dégradation du cadre de vie, les maladies respiratoires aigües, les maladies diarrhéiques, les traumatismes physiques, les intoxications , relève-t-il.

Selon lui, la pollution environnementale relève d'une responsabilité individuelle, familiale, nationale et mondiale. C'est pourquoi, il a invité les uns et les autres à ?uvrer pour que la planète terre soit habitable pour la postérité.

La pollution est devenue un défi majeur du développement mais c'est souvent une question tabou. Elle a, cependant, des conséquences graves sur la santé qu'il convient de relever , a indiqué, pour sa part, l'ambassadeur Denise Houphouët-Boigny, présidente de l'Institut Afrique monde. ... suite de l'article sur Fraternité Matin