samedi 10 juin 2017 par Fraternité Matin

Les producteurs d'ananas frais du sud Comoé et notamment ceux de la zone de Bonoua, estiment en dernier recours que c'est à l'État de Côte-d'Ivoire qu'incombe la responsabilité de la relance de cette filière agricole.

Un secteur à l'agonie depuis un peu plus de dix ans, du fait des crises internes et exogènes, exacerbées par les nombreuses crises socio politiques qu'a connues le pays.
L'état des lieux ayant été fait par le fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), les acteurs du secteur en appellent à présent à l'intervention des autorités politiques.Car, estiment-ils, une filière aussi importante ne peut pas échapper aux producteurs locaux encore moins disparaître .

Les résultats de l'état des lieux des circuits de production et de commercialisation de l'ananas en milieu villageois fait par le Firca ont été restitués récemment à Bonoua. C'était au cours d'une cérémonie qui a rassemblé à Alièkro, les responsables du fonds, ceux de l'OCAB et de nombreux producteurs.

Une étude qui, au dire des responsables de la structure de recherches et de conseils, a permis de récolter des informations fiables, d'actualiser les statistiques et de proposer des stratégies de développement . C'est à l'analyse de ces résultats que M. Elloh Wosso, le président de l'organisation centrale des producteurs et exportateurs d'ananas et de bananes(OCAB) a, au nom des producteurs demandé à l'État de se saisir du dossier. ... suite de l'article sur Fraternité Matin