dimanche 10 decembre 2017 par Fraternité Matin

Déclaration

Dans une déclaration suite à un mouvement d'humeur à Fraternité Matin, Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte dIvoire (Synappci) a lancé un appel au gouvernement pour que "les négociations entamées se poursuivent et aboutissent rapidement à des solutions durables sur la base des aspirations légitimes des travailleurs."

Déclaration du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte dIvoire relative au mouvement dhumeur des travailleurs de Fraternité Matin
Les faits

Le Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte dIvoire (SYNAPPCI) a appris, le mardi 5 Décembre 2017, que les quatre syndicats du groupe de presse Fraternité-Matin, organisaient une assemblée générale commune pour adopter une position de tous les travailleurs vis-à-vis du plan de redressement décidé par le gouvernement le jeudi 16 novembre 2017.

Informé, le Secrétaire Général du SYNAPPCI, le camarade Guillaume GBATO, à la tête dune délégation comprenant les camarades Toussaint NGOTTA, Secrétaire National chargé de la Presse Ecrite et Michel Bey SINGO, Secrétaire National Adjoint chargé des Finances, sest rendu au sein de lentreprise pour manifester sa solidarité et celle du SYNAPPCI envers les travailleurs de Fraternité-Matin.

Au terme des travaux de lassemblée générale extraordinaire, lensemble des travailleurs ont décidé spontanément doccuper la cour de lentreprise et den interdire laccès à son directeur général, Venance KONAN et à son directeur général adjoint Hamadou SAKANOKO. Une situation qui a duré plusieurs heures avant quune délégation du ministère de la Communication, de lEconomie Numérique et de la Poste composée des conseillers techniques du ministre, Jean Claude BAYALA et Serges COFFIE ne vienne à la rencontre des travailleurs.

Après plusieurs heures déchange avec les envoyés du ministre de la communication, les dirigeants syndicaux ont accepté de demander à leurs camarades de lever le siège de lentreprise et de faire confiance au ministre de la communication, Bruno Nabagné KONE, pour quil donne une suite favorable à leur exigence de voir renouveler la direction générale de leur entreprise par de nouvelles compétences avant la mise en oeuvre du plan de redressement, ont rapporté plusieurs médias. ... suite de l'article sur Fraternité Matin