jeudi 10 aout 2017 par Jeune Afrique

Partisans d'une réconciliation et adeptes de la rupture entre Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié jouent leur partition en coulisse.

Quand Kouadio Konan Bertin (KKB), 48 ans, réintègre le parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), en juin, il sait que le vent a tourné en sa faveur. L'ex-candidat indépendant à la présidentielle de 2015 était déjà à cette époque un partisan de la rupture avec le Rassemblement des républicains (RDR) d'Alassane Dramane Ouattara (ADO). Si cette option était, à ce moment-là, exclue par le PDCI ? ce qui lui a valu le bannissement ?, elle est aujourd'hui envisagée par de nombreux militants. 2020 sera un moment de vérité. La bataille entre le PDCI et le RDR aura lieu un jour , assène KKB, qui préfère à l'alliance actuelle de son parti avec le RDR un rapprochement avec le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, ou au moins avec l'une de ses deux tendances.

Quant à Emmanuel Niamien N'Goran, 68 ans, vice-président du PDCI, il prône la désunion avec le RDR et compte se lancer, dans les prochaines semaines, dans la course à l'investiture de son parti en vue de la présidentielle de 2020. ... suite de l'article sur Jeune Afrique