dimanche 10 decembre 2017 par AIP

Abidjan - Sur l'initiative du ministère de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Ally Coulibaly, un atelier de restitution sur l'étude complémentaire de faisabilité technique et d'impact environnemental de la construction de l'usine de bio-larvicides s'est déroulé jeudi à Abidjan.

Selon un communiqué de presse transmis à l'AIP, plusieurs experts engagés dans la lutte contre le paludisme ont pris part aux travaux.

Le coordinateur du projet, Bié Hubert, patron de la Direction des politiques communautaires de la promotion humaine et du durables de ce ministère, a précisé que l'atelier vise à présenter l'état des lieux de la filière de traitement du paludisme, de définir la cartographie des gîtes larvaires, de faire l'étude des sols et minéraux des zones du projet, l'étude de la voirie et des réseaux divers (VRD) de l'usine, de définir le coût estimatif du projet et enfin procéder à l'élaboration d'appel d'offre.

En effet, dans le cadre la mise en ?uvre du programme d'élimination du paludisme en Afrique de l'Ouest, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a réalisé une étude de faisabilité pour la construction de trois usines de production de bio-larvicides en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Nigeria.

La Côte d'Ivoire, à travers le ministère de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, dispose déjà d'un terrain d'environ un hectare dans la nouvelle zone industrielle de Yopougon Gesco PK 24, pour la réalisation du projet.

Le ministre Ally Coulibaly s'est engagé depuis le lancement du projet en 2013 à Yamoussoukro, à ?uvrer à la réalisation effective de la construction de l'usine de bio-larvicides en Côte d'Ivoire.

Selon la Banque mondiale, le paludisme tue 166 millions de personnes par an dans le monde dont 80% sont en Afrique subsaharienne.

bsp/cmas