vendredi 11 aout 2017 par Fraternité Matin

Mon problème porte sur les loyers. L'État, depuis quelques mois, a pris la décision de réduire le nombre de mois de caution à verser avant d'occuper une maison. Mais la réalité est tout autre.
Djédjé Médard Guy, commercial
Nous avons le sentiment d'être livrés à nous-mêmes
Mon problème porte sur les loyers. L'État, depuis quelques mois, a pris la décision de réduire le nombre de mois de caution à verser avant d'occuper une maison. Mais la réalité est tout autre. Lorsque les propriétaires de maisons sont appelés à respecter les dispositions de l'État en la matière, ils nous répondent que ce n'est pas lui qui a construit leurs maisons. Ils fixent donc les cautions, au lieu de deux à trois mois par exemple, à cinq mois. Que fait l'État pour les contraindre à respecter les décisions qu'il prend ? Rien. En vérité, nous avons le sentiment d'être livrés à nous-mêmes. La situation est donc critique. C'est un cri du c?ur, un appel que je lance aux autorités pour aider les populations que nous sommes.

Amon Dominique, diéséliste
Nous ne sentons rien
Nous sommes informés de la décision du gouvernement visant à plafonner les prix de certains produits de grande consommation. Mais depuis la prise de cette décision, sur le terrain, nous ne sentons rien. Les lignes n'ont pas bougé. Nous qui allons au marché, surtout nos femmes, nous constatons que le prix de l'huile, du riz et bien d'autres produits n'a pas encore changé.
Pour ce qui est du loyer, c'est encore plus grave surtout avec le prix des loyers et le nombre de mois de caution à verser. Nous recommandons à l'État de contraindre les commerces à respecter les prix. C'est difficile pour les Ivoiriens. Il est très important que les décisions du gouvernement s'appliquent.

Konaté Abdoulaye, transitaire
Déployer des équipes sur le terrain
L'État prend des mesures qu'il n'arrive pas à faire respecter. Lorsque les produits entrent au pays, ils passent chez les grossistes, ensuite chez les détaillants, puis chez le consommateur final. Tant que les prix avec les grossistes seront toujours élevés, rien ne va changer, malgré les décisions prises. Le vrai travail doit commencer au niveau des grossistes. L'État, en plus d'accompagner ces commerçants, devraient constamment déployer ses équipes sur le terrain pour vérifier à tout moment les prix sur les marchés, dans les petits commerces, les quartiers mais aussi dans les grandes surfaces. Le gaz B6, par exemple, est à 1800 FCfa, mais on le retrouve sur les marchés à au moins 2200. Chacun fixe ses prix. Ce n'est pas bon. ... suite de l'article sur Fraternité Matin