lundi 12 juin 2017 par Fraternité Matin

Les Éléphants ont mal débuté cette phase éliminatoire face au Syli national (2-3), samedi, à Bouaké.

Contraste, samedi, à Bouaké. Le stade de la paix, en colère, qui se retourne contre ses chouchous. Le public a failli débrayer. La faute aux Éléphants de Wilmots qui ont regardé, impuissants, le Syli national de la Guinée leur marcher dessus, devant le peuple (2-3). Une défaite historique. Puisque la Guinée, depuis 23 ans, n'avait pas réussi cet exploit de terrasser la Côte d'Ivoire et de surcroît, chez elle. Avouons-le: le Syli national a marqué le coup en mettant à terre les éléphants, son rival direct pour la qualification.

Seydou Doumbia avait pourtant mis les éléphants sur orbite deux fois (14e, 62e). Mais les attaquants guinéens, Sadio Diallo (32e) et François Kamano (66e) ont égalisé tour-à-tour. Avant que le milieu de terrain, Naby Keïta, ne vienne semer la désolation chez les éléphants en donnant définitivement la victoire au Syli guinéen (2-3, 79e).

La différence était visible entre les deux équipes sur le terrain. Il y avait d'un côté, un bloc guinéen qui essayait de jouer un football d'ensemble et d'un autre côté, un groupe d'Ivoiriens qui cherchait à s'en sortir par des exploits individuels. Mais au-delà du score, l'on a vu une équipe des éléphants en pleine reconstruction avec de jeunes joueurs, certes volontaires, mais qui manquent de vécu au niveau international. Cela dit, tout n'a pas été mauvais au cours de cette première journée du groupe h.

La bande à Wilmots a fait une bonne première mi-temps, avec une bonne circulation de balle. En défense, les éléphants ont montré de bonnes dispositions en 1ère période. Au milieu, Jean Philippe Gbamin a montré que la Côte d'Ivoire peut compter sur lui. Avec lui, Maxwell Cornet était à la tâche (même s'il était mal utilisé). Il y a eu de belles séquences de jeu. Malheureusement, tout est tombé en ruine en seconde période. ... suite de l'article sur Fraternité Matin