mardi 13 juin 2017 par Fraternité Matin

Tout le monde était presqu'en larmes devant la dépouille de Tioté Cheick Ismaël placée dans le cercueil drapé aux couleurs nationales et positionné au centre de la petite salle des pompes funèbres de Beijing, l'assistance avait du mal à contenir ses émotions; à croire que c'est le ''vaillant guerrier'' qui était couché là sous ses yeux.

Mais l'hommage de l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en République populaire de Chine, Dosso Adama, au ''valeureux soldat'' viendra ramener le petit monde, constitué essentiellement d'Ivoiriens, d'amis et proches et anciens coéquipiers du défunt, à la réalité implacable. Devant le cercueil de celui que nous pleurons et que les Ivoiriens appelaient affectueusement le roc, le combattant, l'intrépide vient d'être fauché par la mort. Tioté, point n'est besoin de jeter des fleurs sur ton cercueil. Par le courage et ton talent, tu as pu te faire un nom glorieux dans le football au plan africain et international. Adieu l'artiste, Adieu le combattant .

Le diplomate ivoirien a, à peine le temps de finir son oraison funèbre que les pleurs et sanglots s'emparent de la salle. Une sorte de concert funeste qui marque la détresse et la douleur des uns et des autres devant le départ prématuré de cet ?'Éléphant'' qui a vaillamment défendu les couleurs nationales de son pays, la Côte d'Ivoire.

Pour la circonstance, tout le monde était vêtu du blanc et du noir et avait les yeux rougis par la douleur. C'est dans cette atmosphère chargée d'émotion et de tristesse que Me Oro, l'avocat de la Fédération ivoirienne de football (Fif), dépêché sur place, saluera la mémoire de cet illustre footballeur né il y a 30 ans plutôt à Yamoussoukro. Tioté a été sélectionné 55 fois en équipe nationale. Ce qui dénote de la confiance que son pays avait en lui. Et surtout du sens du sacrifice dont il faisait preuve sur le terrain chaque fois qu'il arborait le maillot orange-blanc-vert. Sache que tu n'es pas mort en vain. Tu as marqué ton temps. Nous sommes fiers de toi , a-t-il loué. ... suite de l'article sur Fraternité Matin