mercredi 13 decembre 2017 par AIP

Divo ? Une équipe de géophysiciens et de géologues conduite par le directeur de la station géophysique de Lamto, Diawara Adama, s'est rendue mardi au quartier Libanais de Divo pour s'enquérir de l'ampleur des secousses qui traumatisent les populations et surtout déterminer leurs origines.

Lorsque ce genre de phénomène se produit, nous les scientifiques nous émettons un certain nombre d'hypothèses. Après en regardant avec les informations recueillies sur place et avec les mesures effectuées au laboratoire on ressort l'hypothèse la plus plausible , a déclaré Diawara Adama. Il a toutefois indiqué qu'avec déjà les témoignages et les constats de terrain une idée se dégage.

Dieu merci tout le monde voit bien que c'est localisé dans un quartier précis de Divo. Ce n'est pas toute la ville qui est touchée encore moins la région du Lôh-Djiboua . Le quartier Libanais, théâtre de ces secousses précédées de détonations, est assis sur un bas-fond, a-t-on constaté.

La majorité des habitations concernées par le phénomène sont construites sur le lit d'une rivière, Tahangban, aujourd'hui disparue en raison de la course effrénée à l'urbanisation. De toutes petites branches de cette rivière existent encore et coulent tant bien que mal dans le quartier Libanais.

Plusieurs témoins ont affirmé à l'AIP avoir constaté ou senti que leurs habitations s'affaissent suite aux secousses.

Nous allons rapidement faire un rapport aux autorités afin qu'elles prennent des décisions a conclu le professeur Diawara non sans prévenir que certaines mesures pourraient être applaudies par les populations et d'autres plus douloureuses pour elles.

(AIP)

gso/kam