jeudi 14 decembre 2017 par Notre Voie

Les militants écologiques ivoiriens dénoncent la poursuite du projet de construction de deux centrales thermiques au charbon de deux fois 350 mégawatts (MW) dans la ville de San-Pedro. L'opposition de ces militants se justifie par les impacts sanitaires et environnementaux désastreux, plus particulièrement sur les populations riveraines au projet. Les militants écologiques ivoiriens par leur porte-parole, Traoré Cheick ont produit un communiqué en date du 12 décembre 2017, à Abidjan. Ces militants s'indignent surtout deux ans après la signature de l'Accord de Paris.
Pour Traoré Cheick, la Côte d'Ivoire risque fort de se retrouver face aux impacts sanitaires et environnementaux désastreux. A l'heure où les gouvernements du monde sont en train de fermer les centrales à charbon, il est inadmissible que notre pays adopte ce modèle énergétique du 19ème siècle , s'indigne-t-il.
Un atelier de restitution, a-t-il dit, sera organisé, bientôt à Abidjan, dans le cadre du deuxième anniversaire de la signature de l'Accord de Paris qui fait aussi référence à un désinvestissement plus urgent que jamais des énergies fossiles. Nous interpellons les décideurs politiques et économiques de la sous-région et de la planète à mettre fin à toute forme de subventions ou financements publics en faveur des combustibles fossiles au plus tard en 2020 , a-t-il conclu n


GOMON Edmond