mercredi 14 juin 2017 par Notre Voie

Les lampadaires autour de la préfecture de Gagnoa sont défectueux. Les poteaux électriques en face de la trésorerie, par exemple, n'existent que de nom. Les bandits à motos, dans les environs, profitent de l'obscurité pour dépouiller les passants de leurs portables, argent et autres biens avant de se fondre dans la nature. Des lampadaires du quartier des gardes pénitentiaires de la Maison d'arrêt et de correction de Gagnoa (Macg) ont, également, cessé d'éclairer depuis belle lurette. Pareil pour certains poteaux de la cour de la préfecture où des bureaux ont été construits, lors des travaux de réhabilitation, après la crise postélectorale.
Outre l'électricité, la préfecture de Gagnoa est minée par un ralentissement de la pression d'eau dans les latrines des visiteurs et du personnel situées à quelques mètres de la salle de conférence, en hauteur. Le samedi 27 mai dernier, lors d'une réunion entre le préfet Sanogo Al-Hassana et les chefs de villages, des garants de la tradition ont marqué leur étonnement devant la rareté de l'eau dans la cité du fromager qui frappe aussi, les bureaux du représentant du chef de l'Etat dans la région. Il y a urgence à réaliser des travaux d'entretien pour que le bâtiment de la préfecture, un joyau architectural qui fait la fierté de la ville ne tombe pas à nouveau en ruine.

Doumbia Namory