lundi 14 aout 2017 par Notre Voie

Le mur se fissure parmi les enseignants du supérieur et des chercheurs de l'université Jean Lorougnon Guédé (UJLoG) de Daloa. Qui, depuis le 12 juillet dernier, observent un mot d'ordre de grève illimitée. L'une des deux tendances de la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs (Cnec) section UJLoG dirigée par Elisée Kporou, estime que la grève est maintenant inopportune compte tenu des nombreux acquis obtenus lors des négociations avec la gouvernance. Réunis en assemblée générale extraordinaire le 10 août dernier, les militants de cette tendance ont reconnu que beaucoup a été fait par la gouvernance. Notamment, La revalorisation des salaires des promus du Cames ; le paiement du rappel des primes de recherche aux promus ; la reconnaissance des gaps des Heures complémentaires (HC) 2014-2015 par la ministre de tutelle qui seront payés dans le cadre des HC 2015-2016... Selon le procès-verbal de l'AGE, les seuls points d'achoppement concernaient le paiement sans imposition des 50h promises aux enseignants pour avoir renoncé à leurs vacances ; la transformation des sorties de terrain en stage de fin de cycle en vue d'une meilleure rémunération ; l'attribution des bureaux aux enseignants de SSH ; la prise en charge du nombre pléthorique de commissions examens à l'UFR SSH alors que dans les autres UFR où il y a 10 fois plus d'étudiants, en comptent une seule par UFR ; la mise en place d'une formation en criminologie dans cette université, alors que cette institution universitaire n'en n'a pas le droit ; le paiement d'une prime aux membres des bureaux des syndicats
Cette AGE a adopté par acclamation la reprise progressive des cours et la mise en place d'un comité de médiation. Qui aura pour mission de discuter avec les 2 tendances afin de rapprocher les positions qui devraient aboutir à la tenue d'une AGE commune au plus tard mercredi prochain. Ce lundi, le préfet de région de Daloa, selon des sources concordantes, reçoit la gouvernance et les différents syndicats d'enseignants du supérieur et des chercheurs pour un modus vivendi.

Charles Bédé