lundi 14 aout 2017 par Pôle Afrique

On assiste à une déportation massive de bandits vers les villes de l'intérieur du pays. La ville de Diabo située à seulement 20 kilomètres de la ville de Bouaké, vit dans l'effroi depuis quelques temps. L'insécurité s'est accrue, les populations agressées et dépouillées de leurs biens.

Les habitants de Diabo, localité située au centre-nord de la Côte d'Ivoire, vivent des heures difficiles. Des bandits ont décidé de troubler la quiétude des populations par des agressions de toutes sortes. Toutes les rues ont été bouclées par ces malfrats qui empêchent les populations, de vaquer librement à leurs occupations.

C'est vraiment difficile ce que nous vivons. J'ai mon ami de classe qui a été poursuivi par des bandits, alors qu'il venait d'accompagner sa camarade. Deux d'entre eux se sont postés à l'entrée de la ville, à la station essence et deux autres guettaient, au niveau du marché. Il a pu de justesse échapper à cette agression imminente, en prenant ses jambes à son cou. Et ce en pleine journée , raconte Bintou, une élève de Diabo.

L'insécurité dans la ville d'Abidjan marquée par des nombreuses attaques perpétrées par des commandos contre des services de sécurité de l'État, s'est étendue aux villes de l'intérieur du pays. Diabo vient donc s'ajouter à la longue liste des localités plongées dans la spirale de la violence. Les agresseurs s'en prennent aux populations et les dépouillent de leurs biens. Des portes sont cassées, des domiciles cambriolés, de l'argent et de la nourriture emportés. C'est cette précarité sécuritaire que relate pour PoleAfrique.info, le sous-préfet de Diabo, Kouakou Firmin, très préoccupé par la situation, les agressions sont très fréquentes ici à Diabo. Les populations en souffrent énormément. Casse de portes, agressions à domicile, vols de motos des fonctionnaires sont devenus le lot quotidien de la population a réagi le sous préfet, joint par Poleafrique.info. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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