vendredi 15 decembre 2017 par Notre Voie

La prime de transport des stagiaires payée par l'Etat ivoirien à travers l'Agence emploi jeunes (Aej) arrive avec du retard dans les entreprises privées qui les encadrent. C'est la plainte que le directeur des ressources humaine de Carrefour, Traoré Souleymane, a formulée, le mercredi 13 décembre 2017, à la Maison de l'entreprise, à Abidjan-Plateau. C'était lors de la rencontre entre les acteurs des projets emplois jeunes et les entreprises du secteur privé sur les programmes emplois jeunes.

Il a dénoncé, en outre, le problème de l'adéquation entre la formation et l'emploi. En ce sens que les stagiaires, a-t-il avoué, ont du mal à appliquer les théories qu'ils ont apprises lors de leur formation. Cependant, il n'a pas manqué de louer les initiatives entreprises par Bureau de Coordination des programmes emploi (Bcp-E), pour l'insertion sociales des jeunes diplômés.

Le coordonnateur du Bcp-E, Adama Bamba, pour sa part, a annoncé que les moyens financiers pour le paiement des primes de transport des stagiaires en ce qui concerne son institution sont bel et bien disponibles. Il a révélé que ce sont 64 624 emplois qui ont été offerts aux jeunes diplômés de Côte d'Ivoire de 2012 à 2017. Il a précisé que les programmes emploi ont été créés pour permettre aux jeunes qui ne peuvent avoir accès à l'emploi de vendre leurs compétences. D'ici 2021, ce sont 6000 offres de stages et 2000 offres en requalification que l'Agence emploi jeunes (Aej) doit mettre en jeu. La rencontre, selon lui, a pour objectif de présenter les projets, créer et développer un cadre de collaboration entre acteurs. Il a rappelé que ce sont 307 710 jeunes qui ont postulé aux différents programmes depuis 2012.

L'administrateur de l'Aej, Jean-Louis Kouadio, pour sa part, a déclaré que ses attentes à l'égard des entreprises sont grandes. Les entreprises doivent contribuer à l'insertion des jeunes , recommande-t-il n

GOMON Edmond