jeudi 15 juin 2017 par AIP

Séguéla ? Le troisième vice-président du Conseil régional du Worodougou, Soumahoro Mégabou, a assuré mercredi que ladite région est disposée à exécuter les missions qui seront assignées dans le cadre du projet Economie écologique des terroirs (ECOTER) dont la deuxième phase, en l'occurrence l'étude de faisabilité, a été lancée à la préfecture de Séguéla (Nord-Ouest, région du Worodougou).

Nous sommes prêts. En tout état de cause, la région du Worodougou a les atouts et les hommes qu'il faut , se fondant sur différents atouts dont le ranch de la Marahoué qui, selon ses dires, ?'sera le champ d'expérimentation de l'association de l'agriculture et de l'élevage, pour un développement durable de la région du Worodougou.

Rebaptisé ECOTER pour se conformer à la réduction de la sphère d'intervention, l'ex-projet PADETER, d'une enveloppe globale de 25 milliards de francs CFA, sera dorénavant centré sur les activités agricoles, pastorales et la gestion des ressources naturelles, précise-t-on.

La région du Worodougou a beaucoup d'atouts dont certains ne sont pas encore valorisés. C'est déjà la faune et la flore, le climat qui permet d'embrasser plusieurs cultures, le sous-sol qui est très riche , a, pour sa part, confié Koffi Mathias, le chargé des questions foncières, de la gestion des ressources naturelles et des systèmes de culture de l'Institut de recherches et d'applications des méthodes de développement (IRAM), la structure qui doit superviser l'étude de faisabilité en vue de départager les huit régions en compétition pour être éligibles à ECOTER.

Avant le Worodougou, ce sont les régions du Tonkpi, du Guémon, du Cavally et du Bafing qui ont accueilli les équipes de l'IRAM, avant l'étape du Béré, vendredi, ainsi que le Gontougo et le Bounkani, les jours suivants.

(AIP)

kkp/fmo