jeudi 15 juin 2017 par APA

Bouaké (Côte d'Ivoire) - L'administration municipale a été paralysée, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord) par une grève de 72 heures déclenchée par le collectif des syndicats de la mairie de Bouaké qui réclame une revalorisation salariale et le paiement de plusieurs primes, a constaté APA sur place, dans la deuxième grande ville ivoirienne.

Selon une note circulaire signée par le collectif des syndicats de la mairie de Bouaké (Synacope-ci, Moddam-ci, Synapomu-ci et Synapecodi) dont APA a reçu une copie, les agents municipaux de Bouaké réclament entre autres, la régularisation des salaires ?'du reste des agents'' au titre du budget primitif 2017, le paiement de la prime d'ancienneté, les paiements des arriérés de la prime de transport ainsi que des arriérés de la revalorisation de 8%.

?'Nous collectif des syndicats de la mairie de Bouaké et l'ensemble des agents, après l'Assemblée générale du lundi 12 juin 2017, décidons d'observer un arrêt de travail de 72 heures à compter du mercredi 14 juin 2017 au vendredi 16 juin 2017. Cependant, nous restons ouverts à la discussion'', conclut ce texte du collectif des syndicats de la mairie de Bouaké.

?'Nous ne revendiquons rien que ce que l'Etat nous doit. On a rien inventé. Nous avons instruit tous nos agents qu'on ne veut pas une grève sauvage. Parce que nous pensons que nous sommes dans nos droits'', a déclaré le secrétaire national adjoint du Synacope-CI, Lossani Coulibaly, à sa sortie d'une audience avec le patronat de la mairie et le préfet de Bouaké. ?'Les négociations engagées depuis ce matin avancent très bien et nous espérons arrivés à un compromis au plus tôt'', a-t-il conclu.

CK/ls