mercredi 16 aout 2017 par AIP

Abidjan ? Une quarantaine d'opérateurs de la filière maïs participent de mercredi à jeudi, à Abidjan, à un atelier de formation aux principes généraux d'hygiène et à la prévention contre les mycotoxines.

Initié par le projet FADCI-SSA, cette session fait suite à l'atelier de sensibilisation qui avait réuni les 07 et 08 mars tous les maillons de la production à la transformation, venus de tout le territoire national. Ces participants se sont montrés très sensibles aux présentations relatives aux dangers susceptibles d'être présents dans le maïs, à l'analyse des risques et à l'approche intégrée appliquées à leur filière.

Ainsi, le présent atelier, organisé à l'hôtel 'La rose blanche', à Cocody, a pour objectif principal de former des formateurs de la filière maïs aux principes généraux d'hygiène et à une meilleure appropriation de la problématique sanitaire liée aux mycotoxines.

Les mycotoxines sont des composés chimiques toxiques, produits par certains champignons. Selon la FAO, "certaines mycotoxines contenues dans la nourriture ont des conséquences aiguës et les symptômes graves d'intoxication apparaissent très rapidement. En revanche, d'autres mycotoxines présentent quant à elles une toxicité chronique et ont des effets cumulatifs sur le long terme pouvant induire des cancers ou des déficiences immunitaires".

Le projet FADCI-SSA est une composante du programme Filières agricoles durables de Côte d'Ivoire. Il a pour objectif de poser les bases d'un Système national de contrôle des aliments moderne et performant, assurant leur Sécurité sanitaire, en créant une Agence nationale de sécurité sanitaire et en permettant aux acteurs des filières alimentaires pilotes (avicole, porcine, maïs et légumes/maraîchers) et de la société civile, d'y contribuer activement.

Exécuté par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), le FADCI-SSA a été lancé le 24 janvier 2017 à Ivotel Plateau, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Le projet est doté d'une enveloppe de 50,5 milliards FCFA, pour une durée de cinq ans.

(AIP)

cmas