dimanche 18 juin 2017 par Jeune Afrique

L'opposition ivoirienne a réuni moins de mille personnes samedi dans les rues d'Abidjan, après l'appel à manifester contre une situation politique fragilisée par les mutineries de soldats en mai, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Nous dénonçons un pouvoir répressif, un pouvoir qui n'aime pas la liberté et la démocratie a lancé aux manifestants le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'Guessan.

Cette marche de la colère a été l?occasion, sous la pluie, pour les manifestants d'agiter des pancartes, où l'on pouvait lire : On paie le mutin, on méprise le fonctionnaire et Libérez Gbabgo .

M. Affi N'Guessan avait promis de manifester contre une situation politique chaotique, notamment contre les mutineries qui ont fragilisé l'autorité de l'Etat et ont porté gravement atteinte à la crédibilité des institutions, montrant ainsi que le pays ne dispose par d'une armée républicaine, mais d'une milice composées d'ex-combattants .

Les mutineries et les manifestations d'anciens rebelles démobilisés, qui avaient pour épicentre la ville de Bouaké (centre), ont fait huit morts et ont paralysé plusieurs villes en mai. ... suite de l'article sur Jeune Afrique