samedi 19 aout 2017 par L'Inter

Le décret n°2017-467 du 12/07/2017 portant plafonnement des prix de certains produits de grande consommation tarde à être appliqué par les commerçants.

L'heure est toujours à la sensibilisation sur le terrain parce que ceux-ci font quelques difficultés. Boubacar Sidibé, délégué des boutiquiers au sein de la Fédération nationale des commerçants de Côte d'Ivoire (Fenacci), section-Gagnoa, avec qui nous avons échangé, mercredi 16 août 2017, a fait savoir que les anciens stocks des commerçants non épuisés avant la prise du décret leur causent des ennuis. On dit que le sucre est à 710 Fcfa, alors que moi j'ai acheté mon sac de 50 kg à 36 000 F cfa . Je dois le revendre en détail à 720 Fcfa le Kg pour avoir mon bénéfice. Or, on me demande de le vendre à 710 Fcfa. Cela ne m'arrange pas. Voilà où se situe la difficulté. Mais nous sommes obligés d'appliquer le décret. Il faut le reconnaître, à la longue, il y aura pénurie de certains produits de consommation. A cette allure on ne pourra plus se ravitailler à ces prix pour perdre. Il y a actuellement une pénurie de sucre sur le marché , a-t-il averti.

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Effectivement, des boutiques et autres supérettes situées dans certains quartiers de la ville subissent déjà les revers de cette menace. C'est le cas à Babré et à Cocoville, deux quartiers du centre-ville de Gagnoa où le sucre est devenu une denrée rare. Les commerçants recommandent au gouvernement de lorgner du côté des grossistes et de jeter un regard sur la question des tracasseries routières. ... suite de l'article sur L'Inter