mercredi 20 decembre 2017 par AIP

Abidjan - Le ministère des Affaires étrangères, à travers son Service d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA), a organisé, mardi, une session de sensibilisation des établissements bancaires et des administrations sur la carte d'identité du réfugié (CIR).

La Côte d'Ivoire, pour tenir ses engagements internationaux en matière de protection des droits des réfugiés, a notamment édicté, depuis 2015, un document d'identification des personnes ayant le statut. La pièce d'identité produite par l'Office national d'identification (ONI) est peu connue, mettant quelquefois les détenteurs dans des situations inconfortables dans l'accomplissement des actes de la vie civile.

Des agences bancaires, notamment de l'intérieur du pays, ne reconnaissent pas cette carte, quoique tous les établissements aient été informés de son existence et de sa confection avec des garanties sécuritaires des plus modernes, a déploré le secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères, Ly Djirou.

Il a appelé les représentants des banques et des différentes administrations présents à la cérémonie à être des "avocats" de la CIR pour que lui soit reconnue toute l'autorité nécessaire et ainsi permettre aux réfugiés d'accomplir toutes les transactions financières, bancaires et tous les actes de la vie civile.

Au nom du HCR, l'administrateur principal de protection, Sébastien Apatita, s'est félicité de l'organisation de la session qui vient apporter une réponse à une préoccupation de reconnaissance des réfugiés détenteurs de la carte.

Le SAARA procédera, mercredi, dans le cadre de la sensibilisation, à l'affichage de messages dans des établissements bancaires.

Quelque 1500 réfugiés vivent aujourd'hui en Côte d'Ivoire, dont un peu plus de la moitié a un âge compris entre 18 et 59 ans.

(AIP)

kg/kp