mercredi 21 juin 2017 par Le Jour Plus

A l'initiative de la Commission Nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC) et du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), la Côte d'Ivoire reçoit depuis hier et ce jusque 22 juin, 6 pays du Projet CEDEAO-UE sur les armes légères, pour échanger sur les projets réalisés et les Orientations Stratégiques Nouvelles à adoptées dans la lutte contre les ALPC. En effet, la conférence régionale de synergie entre les ComNat et la société civile sur le contrôle des ALPC et le Genre dans l'espace CEDEAO a enregistré la présence de plusieurs autorités militaires hier. Cette conférence d'Abidjan a pour objectif d'harmoniser les approches de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre en Afrique de l'ouest et dans la région du sahel et surtout créer une synergie entre la Comnat et la société civile sur le contrôle des Alpc et le genre dans la sous-région. Selon le préfet hors grade Kouadio Yao, président du Comnat, l'Etat de Côte d'Ivoire accorde un intérêt particulier à la lutte contre la circulation des armes légères. Le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Vincent Toh Bi, se félicitant de ces assises, a estimé que la problématique est d'une importance capitale et commande que l'on s'y attarde pour une solution pérenne. "La prolifération des armes est un potentiel danger pour notre société et il nous appartient de la juguler", a-t-il déclaré. Il a expliqué que la société civile, y compris les femmes, se doivent d'être associées à cette lutte permanente contre les ALPC pour une certitude de résultats probants. "La lutte ne peut pas connaître un aboutissement si nous n'associons pas la société civile. Avoir les femmes dans ce combat ne doit pas être simplement pédagogique, mais participatif", a déclaré Vincent Toh Bi, non sans réaffirmer l'engagement du gouvernement à éradiquer les ALPC. Le directeur pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Luc Grégoire, a expliqué, pour sa part, que la prolifération des armes continue d'avoir un effet néfaste sur le développement. Selon lui, "la contribution des femmes pour freiner ce phénomène est une noble tâche", encourageant à l'intégration du genre dans cette lutte.

F N