mardi 22 aout 2017 par Fraternité Matin

Réunis en Assemblée générale ordinaire, les membres et la Direction du Bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida) ont plaidé pour l'édiction d'un arsenal de gestion moins opaque.
C'est au Centre de publications évangéliques (Cpe) de Cocody Cité des arts à Abidjan que s'est déroulée, sur fond d'une tension palpable et à coups de préalables, l'Assemblée générale ordinaire (Ago) le jeudi17 août..

Toutefois, un modus vivendi a été trouvé entre les sociétaires, le Conseil d'administration et la Direction générale aux fins d'édicter un Manuel de procédures répondant aux règles modernes de gestion. Et pour cause, en dépit des quitus financier et moral accordés aux équipes dirigeantes, il n'empêche que les débats ont été des plus houleux, plus de 8 heures durant, notamment autour d'un préalable au sujet de la lecture publique d'un rapport d'audit commandité par le Conseil d'administration sur la période 2012-2015. Lecture qui, finalement, a été faite devant l'Assemblée.

De -5 milliards à -1 milliard de Fcfa de déficit

Le travail des auditeurs du cabinet indépendant Global Audit, faut-il le rappeler, s'est déroulé du 2 février au 15 octobre 2015. Leurs investigations avaient révélé que la maison de gestion des droits des artistes est passée d'une situation financière de -5 milliards de FCfa de déficit à -1 milliard FCfa. Un bond managérial qualitatif au plan de la trésorerie, du reste salué par les enquêteurs dans leurs conclusions, mais aussi par l'Ago.

Des transactions en espèces avec la tutelle, le n?ud gordien

Au-delà de ce bon point, la lecture du rapport a cependant révélé des zones d'ombre. Les auditeurs ayant, principalement, déploré certaines faiblesses et des manquements qui grisent avec acuité la gestion du Burida. En effet, au plan du management interne des ressources humaines, l'audit a relevé une inadéquation entre les salaires déclaré ... suite de l'article sur Fraternité Matin